Messaline s’élevait depuis des siècles, verticale, les bras en croix, ses cheveux nocturnes agités de vagues comme d’une main qui les animerait. Elle s’élevait d’un pouce par siècle, luminescente, irisant son cosmos de franchise et d’acceptation, l’accueil des ratés, l’amour des échecs, tous étaient ses enfants, les bossus, les sadiques, les torturés, les maudits, tous étaient ses bienaimés, Messie rayonnante accélérait ses particules l’une après l’autre, jusqu’à recréer l’illusion des commencements, pour en finir une fois pour toutes, serrer la vie dans son poing jusqu’à ce qu’elle étouffe.