Archive for the demence Category

404. Peuples De Terreur, Perdus Dans Une Herbe De Démence

Posted in demence with tags on février 19, 2011 by 1000morts

Son royaume d’araignées. Leurs pattes démesurées. Leurs sourires de reptation. Oui, SteelSun verse avec lenteur dans la démence. Oui, son nom change. Oui, la tromperie du soleil sidérurgique, son ombre d’alliage, l’industrie des mensonges. L’acide sulfurique de son nom versé droit dans ses orbites et l’ouverture de ses plaies au plomb liquide.

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377. Dans La Doublure De L’Autre Chrome

Posted in demence, Uncategorized with tags on mars 2, 2010 by 1000morts

Le cœur réduit en cendres, en ce jour de colère, Chrome fait face aux orifices.
Les dépendances regorgent de créatures. S’ouvrent aux premiers venus, les fantômes des flammes passées, dans leurs fourreaux en lamé et les touches pianotantes, des enfants aux yeux fixes, figés dans leurs cygnes, glacés jusqu’aux moelles osseuses, énumèrent des comptines cachés derrière les buissons labyrinthiques. Les princesses du dedans.
Chrome n’est pas encore là, qui attend devant la porte qu’un hypothétique majordome réponde à son butoir. Son échine déjà se hérisse.
Son costume a disparu.
Il ne lui reste que sa peau et l’ombre de la façade.
Et l’arme planquée dans la doublure de son autre personnalité.

366. Au Diable De La Vie En Creux

Posted in demence, Uncategorized with tags on février 19, 2010 by 1000morts

Son double dans la croisée de ses bras devant le ventre.

Le maître déchu dans l’entonnoir de sa folie.

Lodger bave du ciment sur les capitons qui l’étouffent. Parfait sa mue mais reste prisonnier de la chrysalide. « A quoi bon ? », se dit-il.

A quoi bon gagner en puissance quand on ne peut même briser un lien de cuir.

360. Fixation Au Croisement Furtif Du Lycéum, Du Waldorf Et De L’Hôpital

Posted in demence, virus with tags on février 13, 2010 by 1000morts

Il est quelconque à l’intersection.

Sourire aux triplés siamois.

Symbole de l’observation et du flicage.

Des délires contemporains aux siens, ceux de la scrutation et du ploiement.

Figé dans son espace, sa boîte en forme de joie, de salutation, tout son bonheur dû à la perte des mémoires.

Il nage dans le grand océan commun sans quitter sa place.

A l’intersection des épidémies.

344. SteelSun > Léthé > Colère Des Tranquilisants

Posted in demence, vampirisme with tags , on février 6, 2010 by 1000morts

Le danger que représente cette fille sur la toile projetée de son corps. Son regard de maniaque à la fin de la bande-image, les cordes qui grincent et s’écharpent, qui saccadent leurs mille thèmes monteurs d’angoisse, et la poursuite la suit longtemps après son départ, SteelSun abasourdi est toujours là, assis, accoudé, sa mémoire a perdu plusieurs minutes de conscience, du sang sur la pointe de ses doigts, la couleur mais non du sien, une voix aigre, des sous-vêtements qui révèlent tout, comme un coeur latent.

La pâleur de ses sous-vêtements, pureté du toucher, le secret bien gardé, l’intelligence des choses cachées.

La ténèbre de ses sous-vêtements, lame qui mord, main sur la bouche, l’échangisme individuel comme forme moderne de la schizophrénie.

Il a son instinct, il flirte avec elle puis c’est l’oubli. Les marques sur la peau. La colère des tranquillisants.

331. Tesson Parmi Les Songes De Gaze

Posted in demence, operation chirurgicale with tags on janvier 24, 2010 by 1000morts

Il bute sur des portes ouvertes.

Ses mains sont éprises du coussin des murs.

Corps qui songe ; machine qui s’emballe.

La vue des lumières artificielles allume des cylindres mobiles derrière ses yeux. Projette les illusions de la sanité dans l’ourlet de ses paupières. Qui ploient sous le regard seringueux des hommes de science. Et s’effondrent en précipité dans un creuset d’alchimiste.

Lodger c’est cela : l’ignorance désormais de la normalité.

317. Ce Qu’Est Devenu Lodger Dans La Clarté Blanche Des Capitons

Posted in demence with tags on janvier 10, 2010 by 1000morts

Emergence du conscient, Lodger reprend place dans un corps mais quel est-il ? Il sent cette douleur dans les épaules, tordues, partiellement calcifiées dans un embrassement trop prolongé. Lodger, ses manches le heurtent, c’est de la neige tout autour dans une pièce pourtant forclose, une neige dure et chaude, presque souple, sur les six murs de son cube intérieur. Pas un cube, non, juste une légère asymétrie qui le rend dingue.

La douleur dans ses épaules s’estompe, ou peut-être est-ce davantage Lodger qui dilue sa conscience dans son eau lourde. Pas d’ouverture, malgré cette clarté diffuse, une iridescence semblant créée par les capitons. Des murs qui se diffractent, emportant avec eux un morceau d’identité.

Lodger émerge de son passage dans un cul-de-sac mental.