Sous ses pieds le froid absolu du carrelage. Les chants qui se font échos. Ici où des révélations. Voyage sur un radeau de fortune. Tout s’épuise en elle. La clé s’est perdue quelque part sur le chemin. Des silhouettes se croisent. Changent de couleur. Ici tout ment. Les couples se défont, claquent les portes, fendent le verre, éparpillent les ossements. Ici tout est surprise. Les annonciations du repos. Corps étendu sous la bâche, mains croisées sur un cœur, ses crocs qui retiennent les pans d’un manteau, daguerréotypes des fenêtres, meubles de bois sombre, portes vitrées menant aux murs, mains cognées contre les voies sans issue, sa chorégraphie de la fuite, Messaline aux averses d’orage, imagine les images sur la musique des morsures, égrène ses gesticulations, invoque les mineurs des cavalcades, en leurs tunnels de pierre blanche, la poudre aux tombeaux, Messaline voit la lumière tomber et mourir, et dans cette pièce où les mèches sont consumées, les boîtes s’ouvrent sur une grossesse non souhaitée, Messie sur la route, mains étendues sur la peau de chair, dessine des arabesques gravées dans l’éther, la fumée des orientations, les villes anciennes, formes de femmes au bord des territoires, où le blanc est canicule des membres inférieurs, et le noir le double abîme des colombes envolées et des fleurs de l’évanouissement. Ici les fleuves dévorent et sont dévorés. Plaques sensibles sacrifiées aux dieux des lieux infimes. Bruits dans le couloir. Bruits dans le couloir. Bruits derrière les parois de fausse pierre. Ici tout ment. Ici tout ment.
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502. Sur La Route Immobile Où Tombe Et Meurt La Lumière : Cercle Deux
Posted in devoration, sacrifice with tags messaline on décembre 21, 2019 by 1000morts500. Souvenir Calcifié Des Anéantissements : Sous L’Angle De La Maison-Sorcière
Posted in immolation, irradiation, meurtre, poison with tags chrome, glass, liz, messaline, north, rossetti, sams, syphilis, wier on décembre 19, 2019 by 1000mortsL’air est flammes, ici où les géants ont copulé sur les monticules. Lames de volcans. L’aveuglante nudité. Des œufs étranges sous le nid d’étoiles. Alors il n’y avait que du sang rouge dans les tranchées. Des visages interdits tendus vers la lune. Les reflets du poison sur leurs peaux d’écailles. Quelque chose dans la rythmique de leurs cris, la pulsation de leurs griffes, le chant de grillon parmi leurs étincelles internes. Tout près d’ici, le grésillement d’une chair en feu dans une carcasse de voiture. Les abords des ruisseaux nucléaires.
Chute de mondes.
Ici où les racines plongent, où les astres portent un nom, numérotés d’usage, endogames en leurs cryptographies du diable. Coupés des artères, dans l’arrière-boutique du corps, ces silhouettes cyclopéennes s’ébrouent en contrebas de la maison.
D’ores les coquillages s’amoncellent. Pétrole incandescent. Lui qui explose au bain amer. La colline comme un poing serré. Un œil ouvert sur la boîte. Ces fruits aux autres couleurs. Ici où les nouvelles créatures se serrent les unes contre les autres, pour s’échauffer. Sous les pluies acides. Les lignes de basse, réunies en un nuage, rubans de voix, visages qui hantent derrière le verre dépoli. Les enfants s’éveillent au bruit qui claque. Jouent à cache-cache avec le temps.
Et déjà les ossements s’entassent, allongés sur les civilisations pétrifiées, œil ouvert œil fermé, nettoyés à l’alcool. Strates après strates. La fortune des envieux.
Affamés, les seigneurs de la faim négocient leur passage dans un autre monde. Ici où les fenêtres oculaires grésillent au tison de l’appétit. Leurs doubles rangées de crocs saignent au délire de la peau. Caressent les contours d’une ombre. Et entendent les cycles de l’écho.
Ces animaux creusent les fondations, rabattent les monceaux de laitance, encerclent la suie dans les collines creuses, appréhendent les retours maudits, touchent du doigt le chambranle des portes définitivement closes.
Néons de couleur aux bordures.
Mâles déguisés en femelles près de la chandelle allumée.
Ici où tout est flammes.
On pose les bases d’un mensonge de stèle.
Papillons d’yeux sur les paumes de leurs mains.
Vapeur poreuse découpée en bloc.
D’un côté, les pierres s’élèvent ; de l’autre, la paroi s’éventre. Bientôt gagnée par l’herbe et l’ordure, les salamandres de l’autel, les sentiers qui perdent la vue. Falaises déchiquetées longent la voie ferrée. Ici où l’on dresse des fours comme totems des aliénistes.
Ici où mourir signifie retrouver la chaleur.
Par-dessus la colline noire, mil neuf cent vingt-sept, les pierres s’ajustent, les chairs brûlent, plan de travail, factures non payées, et ces hommes qui poussent, tirent et élèvent, barbouillés d’une suée blanche, pour le prix d’un exilé, un qui se multiplie comme un miracle. Eux triturent les viscères. Leurs corps dans la pierre. Leurs corps dans la pierre.
D’une façon ou d’une autre il y a eu pacte.
Portrait d’un crime, recouvert de ciment ; pas de reflet, jamais, de la maison dans le petit étang qui la polit comme un miroir. Rien ici ne se vit.
Buissons de noisetiers. Fosse septique où les enfants se perdent.
Trois générations pour jouer à la roulette russe. Point de guet pour l’entre-deux. Zones d’apitoiement des vents contraires. Quelque chose dans le ciel qui se déchire. Tenir tout au bout des doigts, le serpent luminescent, les regards en plongée, les iris découpés, l’avenue cachée sous les serres chaudes. Le goût du soufre ouvre des portes. Là, tout près de la caverne à la vierge. Planquée comme une chienne le long des marches. Tout ici a toujours été ici.
Et très vite les chambres à part. La séparation des dynasties qui se lèvent. Vue sur les najas. Vue sur la clôture épidermique. D’un étage l’autre, brume napalm du silence.
Ici où l’on bâtit une chapelle, ils atermoient sur leur âme lorsqu’il s’agit de se planter un couteau dans le cœur. Ils ont fait ces caves, ces tunnels aux murs de terre sèche, ces bifurcations, ces étouffements. Ils ont fait ces carreaux bleu et blanc, ces portes-fenêtres et ces pièces du sommeil, ces montées d’escalier de la morsure, ces paliers d’où l’on se jette, ces chambres de scission, et ces dernières marches vers le sommet. Balcon de verre sur la nuit, paratonnerre pour garde-fou, les larmes conductrices d’étincelles.
L’odeur du créosote et du cyanure. L’or blanc des maisons de passe. Toutes pareilles. Buissons desséchés, les hurlements des créatures, deux-façades de la misère, des histoires plein les commissariats, murmures aux veines blanches, ils ont monté des grilles et bâti des dépendances, hululement de l’alcool, fosse commune, l’odeur des bêtes et de la merde, quelqu’un à la fenêtre, dans la strangulation de son monde, un rideau de mains, briser le plomb d’une glace sans tain, et cet animal sans reflet, ses yeux d’images glacés de mauvaise nourriture, un chemin qui monte vers les nouvelles dépendances, et par-delà les grilles l’autre route, entre le grumeau d’une peau rouge et l’alignement pervers des excroissances, le tuyau d’eau glacée, les discussions à rebours, ne pas voir la folie, ne pas sentir l’odeur du cadavre, lui préférer le masque des iris coupés et le rictus des acouphènes.
Ici où l’on bâtit des lignes à haute tension, où les serpents emportent de pleines phalanges, où les murs de mues découpent les poèmes noirs en échardes.
La schizophrénie comme pratique moderne de l’échangisme individuel. Une chambre pour une autre ; passage des fluides corporels d’un étage à l’autre ; transfert des musiques du chambranle ; salles-mausolées aux sarcophages anéantis. Toutes les facettes d’un même diamant faux.
Alignement de pierres dressées ; livres debout dans les bibliothèques de la nuit toujours, face aux cités découpées de persiennes, les statuettes en morceaux, rocking-chair des femmes absentes, et toujours ce parfum, la fleur des respirations nocturnes. Dormir sans paupières. Branlettes sous les tapis de toilette. Spectacles permanents par-dessus les lavabos. Les cuisines mutent en salles de bains. Chambres d’amis où perdure la maladie. Mémoire d’artériosclérose latérale. Mémoire de chapelet. Mémoire du refus et du bannissement.
Faire attention aux pas, aux grincements. Ici où les bêtes viennent boire. Les monticules se font prison. En leur creux coulent les fluides de la viande.
Premières marches vers la porte définitive, l’antichambre des renoncements, goût de métal sous la langue.
Sous la lumière oblique des chambres qui n’existent pas. Boire l’oubli. L’angle précis sous lequel apparaissent les filaments d’aigue-marines. Exaltés par l’accroissement des montagnes oculaires. Comment cerner une maison qui s’échappe de partout ?
Fenêtres de bois vernis. Leurs mécanismes escamotés. Basés sur la domination. Visions du château-fort. Visions des distances. Accumuler les expériences. La sueur et le sang. Petite boîte encastrée à gauche de la grille. Des fleurs à séquestrer. Dormir dans la paille plutôt que rentrer chez soi. Subir les questionnements. Raconter les vies.
Sentir les tuiles sous la main. Des propositions d’effondrements. Être un nuage accroché aux anfractuosités. Et sa robe tachetée de trous noirs, devenir ce qu’on n’a jamais voulu qu’on soit. Deux impasses sur trois. Une chance sur neuf de trouver le sourire.
Elle partout dans les murs, sa disparition dans le monte-charge sur quatre étages, toutes ces morts évitées de justesse, tomber dans l’oublie, faire lire les lignes de la paume, les lambeaux à déchirer, quelque chose du sang qui perle, impossible tu comprends ? impossible mais tu sais ce qui se joue ici, ce qui doit se dire, ces jeux de hasard où l’on fait gagner l’autre, la perte du souvenir comme effacement de la pensée, musique atroce, identification des généalogies, elle donne naissance à son père, ici c’est elle.
Conte de fées de la pauvreté. La maison se bâtit d’elle-même, elle enfante ses coupe-gorges, tout le prix qu’elle y met concourt aux descendances ensanglantées. Elle enfant voit les pierres s’élever d’elles-mêmes, magie des transparences, des maisons identiques, des nourritures pour les porcs. Elle soulève la fonte et succombe aux atours de la dame en noir.
Aux appendices mutilés.
Courir les bras contre soi, contre la montre, vers la gauche contourner l’arbre et retour, s’arrêter avant les territoires interdits, les kiosques de caresses, les attouchements, les prairies gonflées d’étrons, les animaux pleins, les frontières de tous les territoires. Ricocher vers la maison et, devant son visage inverse, voir le fer planté dans la chair. Et les larmes métallurgiques étouffer les cris et les reconnaissances.
Ici où le verre égrène ses visages, constater la couleur, l’absence de lumière, la rambarde qui plante ses échardes sous les ongles, le puits peu profond, fenêtre vers un ciel de nuit, oubliette vers l’infini, quelqu’un s’appuie sur le bois, l’homme aux images, qui se noie dans un fleuve serpent, ici où les tatouages remontent le fil du temps, où les ongles grattent la fine couche d’étain, où les limites sont atteintes, il faut se réchauffer en brûlant les amoncellements.
Au ciel où butent les descendances, il s’offre. Sa tête dans la main. Oiseaux en cage. L’odeur des chiens. Retrouver la vie du ventre.
Elle pleut en nuit sur la verrière. Longue chevelure lactée par deux chiens couchés. Ici dessine les carreaux séparés du plomb des crucifixions. Ici la dame aux poisons ouvre ses chas et déverse les cascades sur les planchers disjoints.
Au plafond du premier, corridor murmurant des daguerréotypes, on épelle le nom et tout doit s’ouvrir, mais c’est la chair qui s’ouvre, c’est la chair qui s’ouvre, la chair sèche des tunnels du remembrement.
Ses mains plaquées contre le verre, marionnettes des territoires, l’épidémie des reconfigurations du souvenir. Ici où les spectres absorbent les débris de plusieurs vies. On n’a pas le droit de dévier de la ligne droite ; vers la chambre ou l’escalier, plongeon dans les puits de verre, les collines verticales, jusqu’au four à chaux, ici où les corps s’espacent dans un nuage de fumée. Cœur magique de vapeur d’eau. Soupirs d’osselets.
Et dans la chambre où la maison se trouve, quelque chose se cache derrière la façade. La prestidigitation de Liz. S’identifier aux bois du lit, de la table, de la coiffeuse, de la garde-robe. Trahir la transmission. Ne retenir que la nuit cloutée, la chambre télévisée, la salle-à-manger des générations successives, tout trahir, tout absorber, elle une amibe à taille humaine, réorganise son champ d’opération en énumérant les bordels militaires de campagne.
À la croisée des chemins, Liz prend des bains de jeunes vierges et refuse les dénégations.
Soupçons déversés par les douves.
Disparition de l’inconvenance. Ne pas pouvoir pardonner.
Ici où le gibet se dresse, il a la semblance d’une maison.
Son ombre jusqu’à l’école primaire. Pseudonyme des revendications. Savoir qu’on porte le nom du verre brisé. Des fantômes coulés dans les hauts-fourneaux. Ici où la chaleur à chaux. Ici où les corps renforcent les parois. Souvenir calcifié des anéantissements.
Souvenir calcifié des anéantissements.
498. Son Silence De Chair À La Semblance Des Diagonales : Messie Noire II
Posted in entenebrement, sacrifice with tags messaline on décembre 17, 2019 by 1000mortsMessaline en sa pluie de météores. Son destin de tache invisible. Comme un rasoir enterré révèle sa ligne de mort dans les paumes du monde.
Messie recouvre la maison de nuit.
Petite écarlate, terrain de jeu du néant, alignement des feux de rue, manifestation du vivant, énumération des têtes de clou lumineuses dans leur creux de nuit.
Elle recouvre tout de sa pluie noire.
Imprègne les secrets susurrés, les yeux sans paupière des mères affairées, les encoches et les interstices, le toit d’ardoise, les balcons de béton, la peau squameuse des parois extérieures, et le visage de la maison lui répond, quand au ciel les doubles se cachent les yeux dans leurs paumes, plus rien n’éclaire les enfants sur les sentiers, et les hommes-loups sont là pour faire le ménage.
Messaline Elssler, son chant de lune gibbeuse, pluie accessoire à la semblance des diagonales. Elle a froid en son ciel de lit, clouée aux draps, ses ailes de cuir de chauve-souris agrafées dans la chair.
Messie noire absorbe les folies passagères et impose le silence aux trois étages de l’enfer. Et jusqu’aux huit parois de verre où étincellent les couleurs et le plomb fondu des martyrs, ses clous d’yeux énumèrent les lignées incandescentes des Elssler-Du-Diable.
450. Incantation Au Magistère Des Mouches : Messie Noire I
Posted in defenestration with tags messaline on octobre 30, 2019 by 1000mortsIcônes sur les murs, ceux du couloir-mausolée, sous la toile qui s’embrase ici, les chambranles qui vibrent et qui éclatent, la peau de bois se fendille, l’âme de Messie s’en échappe et rassemble sa nuée de mouches sous la verrière, les carreaux éclatés de vert et d’orange, et par-dessus la vision de monticules de poussière et d’acier, des silhouettes qui ne bougent plus, penchées sur leurs articulations, muettes, musée mort, tessons sur le sol de l’escalier qui grimpe, coude sous la fenêtre, les marches se déploient comme des membres, et quand Messaline Elssler enjambe le parapet, c’est tout le ciel qui s’inverse pour la cueillir en son envol.
431. Messaline Elssler Comme Marée Mauvaise De La Nuit
Posted in devoration, fantôme with tags messaline on juin 8, 2012 by 1000mortsMessie renaît à la semblance des maisons hantées.
La Créature Sans Nom vampirise ses habitants et fait preuve d’au moins deux visages.
Peuplée de fantômes, générateur de l’enfermement, elle est l’enterrement prématuré, la peur du noir, les portes entrouvertes sur le vide, les bruits de pas dans la cave oubliée.
Elle grandit ; elle palpite comme un couteau ; elle se consume.
Elle est intersection, est est l’Interzone, elle s’étend comme une marée mauvaise.
Et qui sait si les êtres qui la peuplent ne sont pas eux-mêmes des Créatures Sans Nom.
Au fil des dédales de l’organe, Messaline Elssler ravive la flamme qui vacille et ressuscite les lambris qui dévorent.
424. Dernier Souffle, Dernier Arbre, Comme Un Voile Violet Qui S’Envole
Posted in etouffement with tags messaline on novembre 9, 2011 by 1000mortsDans son brouillard, son embrasement des surfaces humides, des profondeurs, d’un océan de noir total, Messaline.
La vapeur, mystique des âges modernes, lui faisait une armure de gestes, une invocation dans le vent qui se lève, les rideaux tirés sur la lumière rouge, celle des convalescences, des visions au bord de l’eau, où elle s’enfonce, creusant son passage de brume, les contes pour enfants, elle à l’origine, sorcière des garde-robes, sait quand donner de la voix et quand murmurer sous les matelas, quand se révéler et quand il faut feindre l’inexistence, mortalité des mythes, l’équilibre sans cesse précaire des médications. Elle, superbe dans son évanouissement, yeux clos au centre d’un univers, enclose dans l’extrême-externe, ses articulations la font souffrir, son cancer de nuit, lampes aphones posées au bord des tables de chevet, dans l’hôpital, l’orphelinat, ses couloirs-duodénums, ses ascenseurs-œsophages, chœur des archanges de pores, toujours, les archanges de la perte, trous percés dans sa peau, milliards de vide parsemés.
Dans son brouillard, l’atténuation des nuées, fin de l’oxygène, dernier souffle du dernier arbre, comme un voile violet qui s’envole.
422. Cinquième Cercle De Résurrection
Posted in immolation, maladie with tags messaline on novembre 6, 2011 by 1000mortsElle déchire les membranes, son armée s’exfiltre dans les dimensions voisines d’abord, ses prophètes annoncent sa venue dans toutes les langues, gravent son image dans le sable et la glaise, les montagnes oculaires aveuglées par son incandescence. Electrifiées par l’immensité de sa peau. Dans les univers les plus lointains ensuite, déversés comme une gangrène, polluant les systèmes nerveux, une erreur devenue la norme devenue la loi, et l’impératrice des voies obscures impose à tous son monothéisme génétique, abattant le vertical, écrasant le dressé, scandant son ordre horizontal, ses dynasties du gisant.
421. L’Ame Faite Os De Johannes Wier
Posted in calcification with tags messaline, rossetti, wier on novembre 5, 2011 by 1000morts« Finalement, Messaline ne fait que réussir où Rossetti a échoué. » Wier cache le judas de sa paume – même lui n’ose pas scruter celle-ci, un rai de cécitante clarté lui baigne les pieds. « Destituer toute forme d’abîme et le remplacer par son propre horizon brûlé. » A travers sa peau irisée du néon total, on voit les os de Wier, son triple squelette en mouvance. Ses yeux sont hermétiquement clos, et malgré cela, malgré sa main, malgré sa paupière, son esprit s’opacifie, sa dernière calcification de la pensée. Son âme faite os.
420. Quatrième Cercle De Résurrection
Posted in immolation with tags messaline on novembre 4, 2011 by 1000mortsL’image est floue, Messaline embrase tout, jusqu’aux confins.
408. A La Conquête Des Fleurs Du Stupre
Posted in sexe with tags messaline, syphilis on avril 1, 2011 by 1000mortsLa concupiscence des choses armées, fleurs du stupre, pénétration des lieux infertiles.
Deux échappées aux clavecins du secret, l’une curiosité, l’autre convoitise. Toutes deux enlacées quand intervient le criminel recherché, le visage sur les affiches.
Musique des recueillements. Il rend compte sur papier glacé.
Muqueuses, elle baise le pied, l’image au ralenti, l’image d’une double blondeur, scènes du sexe unique, puis l’accélération du souvenir, le compte rendu, bouclé, éperdu d’exactitude. Rien n’est caché ; tout est montré.
L’essence même du parfum : révéler en concentrant.
Tout peut rentrer dans tous, le fruits des perles, des blessures, des engoulevents. Les aspirants d’âmes, énumérés sur les toits à pignon, la galerie d’organes violés en batterie, dans les cellules sans consentement.
L’une est mangée, l’autre est goûtée. Décalages images/sons, le pouls ralentit, jusqu’à éjaculation des simulacres.