Seconde cellule, parodie d’homme et d’animal, corps retourné avançant sur ses articulations, la partie avancée du membre dressée ou étalée sur le sol, cherchant, palpant sa poussière dans un enclos de trois mètres sur deux. On entend ses battements de coeur de derrière la porte, des coups portés sur les parois, rythmés par sa douleur. Wier s’en repaît, ses filaments rassemblés invisibles pénétrant dans la cellule par le judas, formant un cocon autour de la contrefaçon, aspirant ses saccades, suçant ses soubresauts, sa recherche de délivrance, la dernière naissance qui la laissera, enfin, disparaître dans un flash de magnésium. Wier inspire, inspire, ne laisse jamais le souffle le quitter ; Wier gonfle comme une tique ; troque sa semence de vide contre la matière même des cauchemars.
Archive pour novembre, 2010
392. Sa Semence Comme Matière Même Du Cauchemar
Posted in devoration with tags wier on novembre 26, 2010 by 1000morts391. Soleil Perdu Dans Une Tasse De Café Brûlant…
Posted in etouffement with tags north on novembre 25, 2010 by 1000mortsNorth se perd dans une tasse de café brûlant. « Trop d’alcool pour moi », se dit-il. « Je n’ai plus l’âge de toutes ces conneries. »
Armé jusqu’aux dents avec une simple lame, il n’effraie personne, il le sait. Tout est dans la concentration de sa présence, la pureté de son alliage en conjonction avec celle de sa lame. L’intensité de sa remembrance. North était si présent que tout semblait graviter autour de lui, être attiré par son espace particulier, se rapprocher de lui à chaque mouvement. Tout le monde ressentait cette attraction sans vraiment la formuler.
Si vous vous leviez, c’était pour vous rasseoir un peu plus près de lui, tirer la chaise, déplacer la table.
Jusqu’à ce qu’il étouffe, soleil de descente où toute lumière se perd.
390. Les Soleils D’Acier Font Un Bruit De Boucherie
Posted in torture with tags steelsun on novembre 12, 2010 by 1000mortsIl ne voit pas mais entend.
Les jambes dans leurs cocons de métal, qui s’entrechoquent en passant dans les couloirs.
Ca fait comme deux couteaux de boucher qui s’aiguisent l’un l’autre en s’approchant de sa porte.
Il ne peut qu’entendre, mais sa peau appréhende déjà la glace palpitante et plane. Et l’échappée des fluides qui s’ensuivra.
Et la haute couture, surtout elle, les petits couteaux d’aiguilles, le fil qui devient chair, l’éternel retour des infirmières, la chute des fragments, gonflement des cellules, les parties sur lesquelles faire une croix, les autres qui repoussent toujours, et son supplice d’enchaîné, avec le bruit des jambes dans leurs cocons de métal, qui s’entrechoquent en passant devant sa chambre.
389. Vision de North/Glass En Double Cascade Inversée
Posted in commerce, devoration with tags glass, north on novembre 8, 2010 by 1000mortsPenché sur lui, il l’abreuve ; appuyé sur un vieux carton, il festoie. Troc des sécrétions et des dévorations dans les ruelles de la chair.