2e étage, celui des prévisions, des cartes solaires, des atermoiements, de la nostalgie du futur, des effritements. La peinture s’écaille, les sirènes de police sont dans les conduits auditifs, et la répression fonctionne si bien que les paroles n’ont plus cours. Nous sommes protestants, nous affrontons la nature dans ce qu’elle a de plus dégueulasse.
C’est le niveau des artificialités, du plastique moulé, du blanc et des encaustiques. La tiédeur du pétrole contre la peau, une beauté mécanique, la grande perfection des mannequins modernes. L’amour total qui naît du coma. Le niveau des vibrations derrière les parois, de la douceur, des tissus indéformables, des matières primaires, de la couleur unique. De l’attente aussi, la misère, et l’oubli misérable.
C’est une tristesse qui flotte sous les globes, entre dans les narines, parcourt les systèmes, les billes de mercure, les dérivés, tout ce qui sent la main de la femme.
L’étage, la dernière fois que nous l’avons visité, semblait disparaître.
S’estomper.
Couler dans l’éternel répétition. Nul n’y survivait.
Le 2e étage, où la vie s’était figée, où le codex prévoyait le passé.
Iris qui se ferme. L’heure est aux remembrements.
La vie à l’envers. Accumulation et sang mêlés. Quelque chose comme une poupée de griffes qui abriterait la clé des sous-sols.