494. Effondrement De Wier Comme Résolution Cryptée Des Codes Nucléaires

Éclairs du Wendigo.

Sur les toits de paratonnerre, Wier réinvente les activités du siècle de l’atome.

Être couteau, être coupé, être cet être qui devient deux et fout le feu à l’univers.

Il sent palpiter le piquet de fer ouvragé ; toutes ces initiales, comme résolution cryptée des codes nucléaires.

Ces initiales qui énumèrent les dyspraxies du diable.

Ajoutées de labradorites invocantes.

Les sept familles du marais infectieux.

Le tarot de l’horreur.

Debout sur son monde en biais, Johannes Wier et ses généalogies de gravures, dessinées sur sa peau dans une encre de disparition. Les tentacules sous l’épiderme. Sous sa longue robe de tourmaline. Une main au piquet de fer, une autre tendue vers le soleil noir en son ciel négatif. Celui qui tend ses pattes innombrables vers les montagnes oculaires.

Et au creux de ses bras, les mines de calcaire et d’or cyanosé.

Les grandes ailes ossifiées des anciens démons du monde.

Wier comme une ombre portée par la maison des angles perdus, qui s’échappe dans un claquement de fouet et le bruit mouillé d’une vieille chair qui s’effondre sur elle-même.

Wendigos de l’éclair.

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