499. Les Pommes D’Ornement Du Diable Et Le Venin Des Liserons : Syphilis Au Souterrain VI

Dans l’enchevêtrement des tunnels, elle pose ses regards sur les anfractuosités.

Les serpents qui dévorent.

Redescendre dans l’espace magique des cartes à jouer.

Les échelles qui propulsent.

Phyllis ici où coulent les ruisseaux souterrains, plus proche du sommet pourtant, du sommet de quelque chose, doublé de plomb et de pierres dressées, d’autels du sommeil.

Elle, en son bain de tristesse, emportée par les coulis, remonte les escaliers triples pour inspirer les verreries, les peaux de serpent illuminent son visage, tout n’est qu’un jeu dit-elle, et sous sa main les sphères, le bois pourri des rambardes, les bras et les jambes éclatés, la panoplie humaine enchevêtrée de ronces, et sur ses propres branches les pommes d’ornement du Diable et le venin des liserons.

Ici fleurissent les hécatombes.

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