498. Son Silence De Chair À La Semblance Des Diagonales : Messie Noire II

Messaline en sa pluie de météores. Son destin de tache invisible. Comme un rasoir enterré révèle sa ligne de mort dans les paumes du monde.

Messie recouvre la maison de nuit.

Petite écarlate, terrain de jeu du néant, alignement des feux de rue, manifestation du vivant, énumération des têtes de clou lumineuses dans leur creux de nuit.

Elle recouvre tout de sa pluie noire.

Imprègne les secrets susurrés, les yeux sans paupière des mères affairées, les encoches et les interstices, le toit d’ardoise, les balcons de béton, la peau squameuse des parois extérieures, et le visage de la maison lui répond, quand au ciel les doubles se cachent les yeux dans leurs paumes, plus rien n’éclaire les enfants sur les sentiers, et les hommes-loups sont là pour faire le ménage.

Messaline Elssler, son chant de lune gibbeuse, pluie accessoire à la semblance des diagonales. Elle a froid en son ciel de lit, clouée aux draps, ses ailes de cuir de chauve-souris agrafées dans la chair.

Messie noire absorbe les folies passagères et impose le silence aux trois étages de l’enfer. Et jusqu’aux huit parois de verre où étincellent les couleurs et le plomb fondu des martyrs, ses clous d’yeux énumèrent les lignées incandescentes des Elssler-Du-Diable.

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