Labiodentales du peuple bleu nuit, leur peau teintée des rassemblements aux tables sans épaisseur. Ici accrochés au mur, les petits êtres noirs, toits pointus, leur alignement de maisons sans fondation, et le bruissement des branches nues.
L’appétit parmi les troncs. Chaudières humaines roulant sur elles-mêmes, ventres creusés de bouches, creusement dans les flammes, l’acier oxydé de larmes suit les ombres dans les recoins, hume leur odeur de suie, les machines à recoudre la viande, lames blanches et lames noires, dents qui grincent, claquements menus derrière les branches agitées par le vent. Leur iridescence, ici, dans les escaliers des entrailles. Quelque chose d’une main devenue, la pierre, couverte de béton, fossilisée de mémoire. Sa trace sur les sons.
Lessive éphémère. Il marche autour du marbre, lentement, comme lisant des lettres dessinées par des corps en mouvement, ces trois globes oculaires étendus sur la glace, il pose sa main sans phalange sur la toile verte, North ressent la poussée des magnitudes.
L’ouest, fumée des vapeurs, la politesse des anfractuosités d’où s’échappent des esclaves.
L’est et ses étendues opaques, son émeraude tissée d’attouchements, les nuages au sol, anéantis dans la rosée.
Le sud, les cris d’incendie dans la ville, cernée de serpent, où des jaguars s’abreuvent dans les rues vides.
Le nord, forêt des falaises, règne des cheminées du corps, où prolifèrent les fournaises et l’extrême absence de tout combustible.
Là où le soleil se lève bientôt. À gauche le visage de la nuit ; à droite l’empire des étincelles. Et derrière Henry North, le retour aux citadelles du venin.