497. L’Annihilation Permanente Des Nutritions Sacrificielles : Contemplation de L’Ombre Déchiquetante VI

Suspendu au plafond, observant le grenier comme une cuvette, une caverne inverse pleine de stalactites concassées, branches humaines brisées par le souffle du nord, toute cette magnésie empoisonnée énumérée au plancher, et face à lui les deux portes, l’une ouverte sur un rouquin qui se tord, l’autre fermée sur l’amoncellement des shrapnels du souvenir.

Sous ses pieds et la paume de ses mains, le crissement d’un insecte, là de l’autre côté, du côté des éclairs, des signes cabalistiques du ponant, et de toutes les tauromachies des invocations.

Perdu dans les rues, les artères du bois et du plâtre peint, perdu dans la pénombre qui jette ses couloirs dans l’épaisseur du béton, en contre-haut des verrières d’arêtes, là où mènent les monte-plats et les voies de l’est.

Ici vont les prédateurs du naos.

Nile Rossetti, sa lumière intérieur projetée contre un écran de peau, suspendu aux crochets qui descendent du plafond, attend la montée des branches chargées de fruits et l’épanchement des rivières, l’annihilation permanente des nutritions sacrificielles.

Se vêtir d’un homme, se dit-il.

Se vêtir par la voix.

Toucher une chose du bout d’un doigt.

Dans la tristesse et la dévastation, trouver le sang qui monte aux yeux.

Ici sont les corps des dés jetés au visage.

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