487. Chrome En Son Léthé D’Atrocités
Ici fondent les fantômes.
L’obsession des constructions.
Le retour aux lieux qui n’existaient pas. Découvrir des histoires inracontées.
Le ciment qui tient toute cette poussière. Tendre la main vers le cachet.
Fixer l’œil immense.
Trembler avec la fleur.
Caché sous la toile. Où se projettent les longs métrages.
Corps penché sur la balustrade.
Son torse percé de fenêtres. Lumière allumée à tous les étages. Les longueurs d’onde. La haute tension des mannequins.
Porte entrouverte sur une main armée de crocs.
Dans l’armoire des vaisselles brisées, le torrent d’un son d’éclairs.
Dehors c’est loin, c’est du passé, la couleur foncée de l’ailleurs ; ici c’est maintenant.
Dès la grille, Chrome sentait les buissons d’échardes. Devant le perron, une pièce de monnaie dans la bouche, il se sent creux. Comme une barque échouée.
Manigance ses tatouages de chevelures.
La peau qui picote aux lieux des pliures.
Il resserre le nœud de sa cravate noire et pose le pied sur la première marche.
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