Aux artères où se concentrent les improvisations de North, la voix de l’alcool, cul-de-sac des générations. Quelque chose d’un corps qui aboutit sur son lit d’adamantium, le régolite des aveux, poussière d’ange, souvenir encadré des favoris, trois corps dont un mort, yeux fermés de l’assoupissement toujours, North pense à la sexualité des cadavres, debout dans une rue immobile, il pense au règne des poupées, à la morsure des anophèles, leur vol silencieux au fil des bougies, représentation des mains sans doigt.
Debout sur la grand-place faite de ciel et de mots incomplets, toutes ses formules ne mènent à rien. Cartel de l’or alchimique. Vouloir trop en faire. Une saison d’éther et d’insouvenir.
Comme un poisson susurré dans la tête.
Les recoins de mémoire, raclés pour payer des chaussons de danse.
Tout l’or du monde.
Tout l’or du monde.
Dans un monde de ciel, l’or d’une aube enrage les ailes du cuir. L’orage guette. L’orage mécanique des poings tendus, ceux qui captent l’éclair et reçoivent les piqûres et perlent les sangs abandonnés des mains incomplètes.
Henry North laisse de lui dans chaque incarnation.