471. Les Six Noms-Virus Du Grand Satan Hardcore : Syphilis Au Souterrain III
Ici ton visage au sol. La bouche pleine de terre. Expression directe des croyances articulaires. Cicatrice contre ta bouche, dialogue avec ta bouche. Écho dans les cavernes vides. Bruit sur l’eau. Ricochets de lumière.
La matière et l’esprit.
La matière et l’esprit.
Confusion des insectes.
Ta croyance à la commissure.
Section dans la chair.
À la jointure d’une lèvre et d’une lèvre.
Là où les baisers s’écartent sur autre chose.
Ligne plus longue que la précédente. Pour dire l’avenir.
Fourche, cartes du tarot, les créatures sans nom qui s’endorment dans les moulins enflammés.
Dévorés par la peur et les flashes bruyants.
La foule qui veut les piqûres.
Offre ses avant-bras à la marque du diable. Souille son sang.
Bois des insectes, puits de carbone. Bois des insectes.
Renifler du sang séché.
Téléphoner pour dire qu’on va bien.
Le langage simple des petites gens. Entre la déchirure et le dard du scorpion. Renifler de la morve séchée. Qui survit à une attaque nucléaire.
Ici ton visage, enfoncé dans la terre sale.
Piquée de pointes. Grêlée par la tempête. Par la fièvre. Aspirée par les concavités inverses de tes maladies. Qui survit à une explosion atomique.
Les démons invoqués par tes sourcils qui se rejoignent. Les six cents gestes pour faire surgir le Grand Satan Hardcore dans un salon. La femme connaît ton nom, Phyllis. Ton nom-virus sur les écrans blancs et les tours qui ouvrent le feu.
Les soixante gestes pour libérer le Double Satan quand les yeux refluent dans le feu.
Alignement des couleurs. L’impossible accueil du Core Motel, où trois hommes en un seul pour signer le registre, et une femme aux tentations tentaculaires pour déplier les pages d’un corps démultiplié. Six gestes pour rejoindre le présent quand les heures égrènent le nom de notre seigneur, non pas l’un des trois mais Syphilis à la fois.
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