464. Pour Lente Agonie D’Une Main Sans Phalanges : Sous L’Angle De La Maison-Sorcière VI

Passage sur le billard, l’homme invisible à la main martelée, peau du serpent sur l’étoffe verte et la chair de marbre. Cheminée jumelle, escamotée jusqu’à l’os. Autour de la dalle funéraire, quatre joueurs, quatre queues, quatre bandes. Cinq noms dans le cercle, d’abord le centre puis de gauche à droite. Et dans l’angle où tout soupire, le clavecin du diable, ses marteaux sur tendons résonnent l’hallali des alimentations déficientes.

Trop de fenêtres, trop d’yeux braqués jouant dans les veines, les veines épuisées des oiseaux sans souffle. Peau creusée sous la plume. Témoignage interdit.

Et dans ce renfoncement, les outils de couture, la peau ligaturée, et les statues de femmes nues aux sphères en équilibre, la réunion des farfadets aux dents de sabre, le métronome qui penche de gauche et de droite, et quand les battements s’accélèrent, c’est le monde qui craquelle de droite et de gauche.

Porte-fenêtre ne donne sur rien.

Miroir incandescent.

La lente agonie des mains sans phalanges.

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