445. Les Silhouettes Chancelantes Du Dernier Vitrail : Extrême-Nord (3/4)
Lui, l’homme délaissé, avide sur sa couchette, dans le couloir aux émaux et camées, aux carreaux cuits dans la fonte et bleus de visages, aux serpents-dragons et vases rouges de suie, dans la vapeur photosynthèse et l’émanation de ce qui sort de l’aiguille, au bout du roseau la musique des attendrissements, les scènes schématiques qui disent l’avenir, vitraux du nord qui lisent la fin, sept chœurs en efflorescence, la femme au piédestal d’étoiles, les doigts plantés sur un croissant de lune, électrise les points de cornes quand le ciel bleu nuit, amolli par la moiteur d’un reflet sur l’océan, joue les portes contre elles-mêmes et les banquets du souvenir du sang versé.
Henry North, sa sépulture en point de crochet, signé sur le sable, gravé dans la créosote, cyanure pour l’or escamoté, silhouette portée sur les cimetières sous la lune, décale le soleil vers la droite, le fond, toujours derrière, vitrail du nord, celui où tout finit, le plomb que rien n’atteint, le verre que rien ne dégage de lui-même, aventures circulaires des pèlerins du diable.
North, porte de sortie des voyageurs du labyrinthe. Suivent le chemin jusqu’à l’extrême-centre. Fusionnent l’atome en éclairs de latence. Et destinent les carreaux de verre cuit en silhouettes chancelantes sur le chemin des caves irradiantes des centrales de Byble.
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