441. À Byble Où Tout Renaît Dans Les Crochets-Tarentules
Dans la fixation des éléments, la cicatrisation des souvenirs, tout se fige et reprend son souffle.
Murmures des nouveau-nés. La double course en hélice atténue les commencements.
Rien n’est écrit qui ne se grave à la faveur de l’aube.
La pleine lune qui flambe, élémentale en son artifice et ses bengales.
Un monde s’effondre sur lui-même et c’est Byble qui renaît, puisant en ses racines pour expulser le soupir d’avant la Nuit. Pour expirer ses membres-demeures. Dénombrer la teneur même de son essence ordinaire. Le répertoire de ses aspérités intérieures.
Tout glisse quand rien ne bouge. Et que la nuit sort ses pointes-venins en crochets-tarentules.
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