434. Contemplation De L’Ombre Déchiquetante IV
Cathédrale des seringues. Massifs d’urticants. Abruti par les grandes profondeurs. Rossetti bras levés, bouche qui se trouble, étouffe dans la moiteur extrême de sa ténèbre externe. Avale des goulées de l’autre monde. Fait redescendre sa terreur dans son ventre, l’horreur dans ses gonades. Ribambelles de masques à gaz chez les prêteurs sur gage, piqûres sur la peau d’éphèbe, Nile s’effondre en numérologie des najas en furie.
Les serpents droguent les spectateurs fantômes.
Rossetti mute en maison hantée. Sa chair, liquide blanchâtre. Son visage, cervelle du poison. Ses fondations s’élèvent dans les nuées. Et perdent les spectateurs dans les estomacs innombrables, les entrées à doubles crochets, les oeufs déversés dans les veines, la dévoration des pupilles fendues.
Rossetti est mauvaise pellicule projetée sur un écran d’os.
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