433. Danse Des Femmes Annelées En Couloirs De Peau Tendue
Chrome franchit les pas et s’endort au point de l’aurore, à la lueur des chambranles organiques et à la semblance des maisons hantées.
Lui, sa forme intenable. Chrome en uniforme d’hésitation, dépouillé de ses oripeaux, abandonné des castes, expiré le Denier Souffle du Dernier Arbre, passe le seuil et s’absorbe dans sa contemplation.
La vision de la maison.
La vision de Chrome.
La montagne et le ciel se toisent au point précis du présent nocturne. Chrome, million de pignons brandis comme doigts grattant la croûte terrestre, fait jaillir le sang des plaies et sucer les blessures et cicatriser les meurtres locaux des épidermes. La danse des femmes nues.
La danse des femmes nues dans les couloirs de peau tendue. Les corridors de l’oblique. Leur goût amer. Le caillot dans la jambe fait exploser le cerveau. Et c’est oeil géant d’OgreChrome qui vous cloue depuis la fenêtre de la chambre-qui-n’existe-pas.
This entry was posted on juin 12, 2012 at 9:31 and is filed under metamorphose with tags chrome. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You can leave a response, or trackback from your own site.
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