350. En Majesté Des Sécrétions Etouffantes
Wier revenu d’entre les terres, gravit la route de ciment qui mène au monastère. Il sent l’énergie de ses membres, la soif dans ses doigts de serre, l’appétence pour le concave, tous ses possibles en tumescence deviennent concrétion, le vieillard de puissance accélère sensiblement le pas, il aime le contact du ciment, cette sécrétion moderne qui bâillonne la terre, une bave étouffante qu’il verrait bien recouvrir chaque pouce carré de surface. Mais la porte est là, l’imposant huis aux grilles closes, qu’il traverse en protoplasme de fureur. Wier reprend sa place au trône du monde et c’est la totalité du réel qui se pousse pour la lui rendre, lui tendre son sceptre et courber l’échine au regard de son seul vrai maître.
Votre commentaire