244. L’Adage Des Victimes
Que voulez-vous ? Mon dû. Je n’ai encore rien pour vous. Et tout ce papier noirci ? Des mots sans queue ni tête, rien de précis, des suppositions, de la mauvaise prose. Les bandes magnétiques ? Du bruit blanc, inutilisable : la matière première, je vous dis, n’était pas assez bonne ; or, un cut-up, c’est comme un ragoût, il vaut mieux de bons ingrédients si l’on ne veut pas rater le tout. Approche encore. OK ; j’ai froid. Rien n’est rien, ici : tu es à Byble, mon chou. Je suis à Byble, oui ; et alors ? Alors, si tu es seul à exiger quelque chose, c’est toi que tu mets dans la balance. Et si je m’en fous de me commercialiser ? Le vieil adage n’est bon que pour les victimes : on ne vend d’abord que ce à quoi l’on tient plus qu’à la mort, voilà la vérité. [Fin de la retransmission]
Votre commentaire