185. Je Suis Toi Et Je Me Vois
La vision s’approche de l’autel. La pulpe de ses doigts renifle l’encens, la persuasion, l’hypnotisme. La pulpe de ses tentacules explore les autres versions de la même pièce, ses diverses dimensions, les facettes de son diamant nucléaire. La vision s’approche de l’autel et c’est une rythmique, comme une déformation de battements cardiaques entremêlés, qui sourd d’elle-même. Chaque pore est un coeur qui ne demande qu’à percer ; une rangée d’incisives qui dessine, sur sa peau, les pointillés à découper. La vision s’approche de l’autel-silhouette où baigne Liz sous un manteau de miroirs.
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