148. L’Oubli Et L’Obsidienne
– Syphilis, fleur de lys, dit Wier en lui caressant la gueule. Je vais avoir besoin de tes obsidiennes, à nouveau.
La jeune femme aux cheveux d’un brun noir, longs, si longs qu’ils semblent un Léthé, sa robe blanche comme un fleuve de rosée, et sa peau aux tons changeants, frotte sa joue contre sa jambe. Elle ronronne de plaisir, les paupières closes et un sourire aux lèvres, un rictus d’assassin, quand les triangles d’obsidienne sortent de sous ses ongles et s’agitent mollement au bout de leurs câbles de chair fins et interminables, si fins et interminables qu’ils paraissent des cheveux arrachés à la Gorgone.
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