128. Le Néant Où Nile Baigne Ses Tortures

L’être antérieur qu’est Nile, en cet instant sur la face ombrée de la montagne oculaire, là où l’électricité parcourt les niveaux à la vitesse du son, Nile ambré par les arêtes assassines, sent l’énergie gagner ses veines incolores. Amplifier ses possibles. Gravir ses échelles du Levant où se monnaie la moindre goutte de moelle épinière au prix d’un empire. Les rayons ascendants, aveuglants, traversent les onces d’or qui composent son corps physique ; l’astral, le réel, le palpable par l’âme explore les autres plans, dresse une carte des Passages, accomplit ce dont aucun dieu fondateur n’aurait rêvé : une carte de la MétaCréation. L’être antérieur qu’est Nile en ce moment, mute et se complexifie, disperse ses gamètes, éparpille son origine, devient pou, poulpe, métaraignée, félinfernal, sa trogne se confondant avec les dernières constellations avant le néant. Une mer d’encre où il baigne ses tortures avec délices.

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Une Réponse vers “128. Le Néant Où Nile Baigne Ses Tortures”

  1. Texte libre
    gravitant
    entre essai
    et récit
    merci

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