114. Les Douze Heures De Chrome A Tikal : Quatrième Heure

C’est une impression vraiment étrange, pense Chrome. Les immeubles d’échine ondulent imperceptiblement ou presque. L’agent fugitif doit concentrer son regard sur un point fixe extérieur pour réaliser que, sous ses pieds, ce sont 38 étages qui se meuvent comme une dune sèche sous la main androgyne de l’eau et du vent. Avec un œil pointé vers cette tour à quelques pâtés de maison, il tend un bras vers la troisième endolune et l’autre vers la première exolune, puis Chrome ferme les yeux, enjambe le parapet et se laisse gagner par la torpeur du vol vertical.

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